Depuis quelques jours, un des syndicats du préhospitalier a signé sa convention collective. Ce faisant, il a accepté des clauses qui causent un déséquilibre entre les paramédics à temps partiel et ceux à temps plein, ainsi qu’entre les paramédics des zones urbaines et ceux des régions.
Nous sommes tous fatigués de cette négociation qui piétine et avons tous hâte que ça se règle. Par contre, nous ne règlerons pas si c’est pour donner des conditions de travail moins bonnes à certains paramédics.
Certains représentants du syndicat qui a décidé de signer semblent toutefois s’être acoquinés avec certains employeurs pour répandre des rumeurs saugrenues à propos de de la rétroaction salariale à laquelle nous aurons droit lorsque nous signerons notre entente. Les paramédics de la FTPQ auront aussi droit à une rétroaction salariale à la signature de notre convention collective. Prétendre le contraire est malhonnête et injustifiable.
Cette diversion est probablement pour vous faire oublier qu’ils se sont « couchés » devant le gouvernement au moment où la négociation est devenue plus difficile, en abandonnant les travailleurs et travailleuses à temps partiel et ceux des régions. Nous préférons laisser comme souvenir à la partie patronale qu’au moment où un syndicat a choisi de mettre un genou par terre et d’abandonner, nous sommes restés debout pour donner un contrat de travail équitable pour l’ensemble des paramédics membres de la FTPQ.
La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ-SCFP, section locale 7300) souhaite que le montant équivalent à celui dédié à la prime TUC consentie à l’autre syndicat soit réinvesti dans le programme d’assurance collective afin de remettre de l’argent dans les poches de l’ensemble des paramédics. Les primes d’assiduité devraient être les mêmes pour les travailleurs et travailleuses à temps plein et à temps partiel. C’est une question d’équité sur laquelle la FTPQ n’est pas prête à faire de compromis.
Nous attendons incessamment une proposition d’entente de la part du médiateur qui participe à la négociation depuis maintenant 5 mois. Nous souhaitons un règlement le plus rapidement possible, mais pas au prix de l’intégrité de notre organisation syndicale.