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Le ministre Dubé devrait payer ses dettes envers les paramédics

Au moment où le ministre Dubé saupoudre des heures de service supplémentaires dans trois régions, la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec, section locale 7300 du SCFP (FTPQ-SCFP), salue l’investissement dans la couverture ambulancière, mais souhaite également lui rappeler qu’il doit respecter son engagement et financer l’augmentation salariale prévue à la convention collective des paramédics membres de la FTPQ-SCFP.

Les paramédics de la FTPQ-SCFP attendent toujours une augmentation salariale de 6 % consentie par leurs employeurs privés, dont les activités sont entièrement subventionnées par le gouvernement du Québec. Les employeurs blâment le Secrétariat du Conseil du trésor, qui tarderait à débloquer les fonds permettant de verser cette augmentation rétroactive au 1er avril 2023.

« Nous sommes heureux de voir l’ajout de huit heures de couverture dans le secteur Belœil-Boucherville, mais constatons encore une fois que cette annonce est bien insuffisante par rapport aux besoins sur le terrain. Les paramédics font les frais de la gouvernance déficiente du partenariat public-privé dans la gestion des soins préhospitaliers d’urgence québécois. Nous avons négocié de bonne foi et nous nous attendions à ce que l’ensemble des parties respectent leur signature et la nouvelle convention collective. Nous sommes déçus des entreprises et des élus », a déclaré Benoit Cowell, président de la FTPQ-SCFP.

La FTPQ-SCFP est un syndicat majeur dans le domaine du préhospitalier. Il est le seul syndicat indépendant exclusif de paramédics au Québec. La FTPQ-SCFP est un syndicat affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente plus de 9 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec.

Véhicules ambulanciers inadéquats : les soins aux patients écopent

Les représentants de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ), section locale 7300 du SCFP, sont surpris d’apprendre que, malgré un avis du directeur médical national (DMN), les entreprises ambulancières privées du Québec continuent d’acheter des modèles d’ambulance inadéquats. Ces véhicules, trop petits pour pouvoir effectuer des transports interhospitaliers offrant des soins optimaux aux patients, relèguent les paramédics aux sièges avant, en dehors du module de soins.

« Encore un dossier où les profits sont plus importants que les patients. En devant se priver de l’expertise des paramédics, qui connaissent l’environnement de travail dans lequel le patient est traité, les membres de l’équipe n’agissent pas de façon à dispenser les meilleurs soins. Donner des soins et appliquer des protocoles médicaux dans un véhicule en mouvement, lequel se déplace souvent en excédant les limites de vitesse, n’est pas quelque chose de simple. Le DMN le comprend, mais les dirigeants des entreprises ambulancières ont visiblement décidé de l’ignorer », a dénoncé Benoit Cowell, président de la section locale 7300 du SCFP.

Ces véhicules ambulanciers, incapables d’accueillir quatre intervenants dans le module de soins, font leur apparition dans la vaste majorité des entreprises ambulancières privées. Ce type de véhicule, bien qu’inadapté, est appelé à remplacer la flotte actuelle d’ambulances. Ces modèles sont évidemment moins dispendieux à l’achat et à l’utilisation. Rappelons que ces entreprises sont entièrement financées à partir d’argent public.

La FTPQ réclame la nationalisation des services de soins préhospitaliers d’urgence au Québec. Le système déjà en place, avec son financement opaque et sa reddition de comptes symbolique, n’offre pas à la population le service auquel elle devrait avoir droit.

Comptant plus de 137 000 membres au Québec, le SCFP représente plus de 30 000 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte, le transport maritime ainsi que le secteur incendie. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.

Les entreprises ambulancières doivent respecter leur parole !

La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ), section locale 7300 du SCFP est incrédule face à l’attitude des employeurs qui refusent toujours de verser l’augmentation salariale de 6 % prévue pour la dernière année de la convention collective qui se terminait le 31 mars dernier. Les parties avaient convenu que les conditions salariales des paramédics seraient les mêmes que celles négociées l’an dernier pour les salariés de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) au sein du front commun. Des griefs syndicaux ont été déposés dans l’ensemble des sections locales représentées par la FTPQ et un processus d’arbitrage sera enclenché rapidement.

« Les représentants des employeurs s’enfargent dans les fleurs du tapis et trouvent toutes sortes de raisons saugrenues pour ne pas ajuster les salaires en fonction de l’entente qu’ils ont signée. Ils nous demandent des contreparties qu’ils ont déjà ! Ça commence à ressembler à de la mauvaise foi », a déclaré Benoit Cowell, président de la FTPQ.

Les représentants des deux associations d’employeurs privés, la Coalition des entreprises de services paramédicaux du Québec (CESPQ) et la Corporation des services d’ambulance du Québec (CSAQ) demandent les mêmes contreparties que celles accordées par les syndicats du réseau de la santé publique. Les conventions collectives des paramédics donnent déjà la possibilité aux employeurs de mettre à l’horaire des quarts de travail de douze heures et l’enjeu de la mobilité de la main-d’œuvre est réglé depuis plusieurs années et n’a fait l’objet d’aucune demande lors des dernières périodes de négociation.

La FTPQ-SCFP 7300 est présente chez 18 employeurs dans huit régions du Québec : Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent, Chaudière-Appalaches, Estrie, Gaspésie, Lanaudière, Mauricie et Montérégie. Elle est affiliée au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, le plus grand regroupement syndical au Québec.

Comptant près de 135 000 membres au Québec, le SCFP représente environ 30 580 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte, le transport maritime ainsi que le secteur incendie. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.

Les négociations débutent à la FTPQ

La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ), section locale 7300 du SCFP, a officiellement déposé son cahier de demandes à la Coalition des entreprises de services paramédicaux du Québec (CESPQ), donnant ainsi le coup d’envoi à la négociation pour le renouvellement des conventions collectives des 1000 paramédics qu’elle représente. Un autre dépôt, cette fois-ci auprès de la Corporation des services d’ambulance du Québec (CSAQ) est prévu le 30 juillet prochain.

« Avec les paramètres financiers de la fonction publique déjà établis, il n’y a aucune raison que les pourparlers s’étirent sur plusieurs années. Nous souhaitons une négociation rapide qui permettra une période de paix industrielle bien méritée par tous les paramédics du Québec », a déclaré Benoit Cowell, président de la FTPQ.

Les conventions collectives de la FTPQ avec la CESPQ et la CSAQ venaient à échéance le 31 mars 2024.

La FTPQ-SCFP 7300 est présente chez 18 employeurs dans huit régions du Québec : Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent, Chaudière-Appalaches, Estrie, Gaspésie, Lanaudière, Mauricie et Montérégie. Elle est affiliée au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, le plus grand regroupement syndical au Québec.

Mise à jour de la Politique des frais remboursables du Secrétariat du Conseil du trésor

Le 12 avril 2024, le Secrétariat du Conseil du Trésor annonçait une mise à jour sur les frais remboursables lors d’un déplacement et autres frais inhérents. En vertu de cette mise à jour, les indemnités forfaitaires prévus à l’article 28.06 de la convention collective sont ajustés comme suit :

Déjeuner : 14,70$
Diner : 20,20$
Souper : 30,50$
Repas de nuit : 30,50$ Coucher : prix de l’hôtel Plus une indemnité de 7,75$

Le tout, rétroactif au 1er avril 2024.

Nous avons avisé l’ensemble des entreprises ambulancières où nous sommes présents.

La solution, c’est la nationalisation

Dans le reportage télévisé qui paraîtra ce soir, où chiffres, cibles non atteintes et nombreuses personnes qui en sont les victimes seront présentés dans un reportage télévisé, la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ), section locale 7300 du SCFP, sait déjà que la plupart des acteurs appelés à se prononcer sur le sujet éviteront de parler de la véritable solution aux nombreux problèmes des services de soins préhospitaliers d’urgence au Québec.

« Au Québec, une ambulance, c’est avant tout un moyen de faire des profits. C’est ce qui se cache derrière les décisions prises dans les 20 dernières années lorsqu’il s’agit de déterminer la couverture ambulancière. Tant que le service sera assuré par des entreprises privées, les intérêts des patient(e)s passeront toujours en second lieu. La seule solution, c’est la nationalisation des services de soins préhospitaliers d’urgence pour l’ensemble du Québec », a déclaré Benoit Cowell, président de la FTPQ.

Le Québec est découpé en 191 zones d’opération qui, à part pour les régions de Montréal et Laval, sont sous la responsabilité d’entreprises ambulancières privées. Ces dernières, très lucratives, sont entièrement financées par de l’argent public. Le système actuel est opaque, et la véritable reddition de comptes est absente, comme le soulignait la vérificatrice générale du Québec dans son rapport en 2020.

La FTPQ-SCFP 7300 est présente chez 18 employeurs dans 8 régions du Québec : Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent, Chaudière-Appalaches, Estrie, Gaspésie, Lanaudière, Mauricie et Montérégie. Elle est affiliée au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, le plus grand regroupement syndical au Québec.

Comptant près de 135 000 membres au Québec, le SCFP représente environ 30 580 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte, le transport maritime ainsi que le secteur incendie. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.

Transfert de zones d’opération vers le CIUSSS de l’Estrie – CHUS : Volte-face du ministère de la Santé et des Services sociaux

La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ), section locale 7300 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), est à la fois surprise et déçue d’apprendre, dans une communication interne de l’entreprise ambulancière privée Dessercom, que les zones d’opération ambulancières de Bedford, Cowansville, Farnham, Granby, Lac-Brome, Valcourt et Waterloo ne retourneront pas dans le giron du CIUSSS de l’Estrie – CHUS et demeureront au sein du CISSS de la Montérégie-Centre. Le contraire avait été annoncé en octobre dernier par le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Le Québec est découpé en 191 zones d’opération qui sont habituellement sous la responsabilité des CISSS et CIUSSS où elles se trouvent géographiquement. Cette organisation logique assure une cohérence dans les différentes façons de faire de ces centres intégrés.

« La mise en place des programmes de paramédecine communautaire, qui doit s’arrimer au réseau public de santé, devient pratiquement impossible à réaliser si l’hôpital du secteur n’est pas dans le même CIUSSS que la zone d’opération ambulancière. C’est pourtant l’avenir de notre profession », a déclaré Jean Papineau, président de la FTPQ de Granby.

« Il est clair que cette volte-face est faite pour plaire aux entreprises ambulancières privées. Des décisions aussi importantes que celles-ci devraient toujours être prises dans l’intérêt des patients et patientes. Force est de constater que, pour le MSSS, le privé l’emporte encore sur l’optimisation et le développement du champ d’expertise dans le domaine des soins préhospitaliers d’urgence », d’ajouter David Gagnon, vice-président de la FTPQ.

La FTPQ-SCFP 7300 est présente chez 18 employeurs dans 8 régions du Québec : Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent, Chaudière-Appalaches, Estrie, Gaspésie, Lanaudière, Mauricie et Montérégie. Elle est affiliée au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, le plus grand regroupement syndical au Québec.

Comptant près de 135 000 membres au Québec, le SCFP représente environ 30 580 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte, le transport maritime ainsi que le secteur incendie. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.

Paraxion a enfin compris !

La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec, section locale 7300 du SCFP (FTPQ) se réjouit d’apprendre que l’entreprise ambulancière privée Paraxion implantera les dispositifs de levage mécanique des civières (connus sous le nom Power Load) dans leur flotte de véhicules ambulanciers.

La FTPQ faisait des pressions à la direction de Paraxion depuis plusieurs années pour l’installation de ces dispositifs qui ont prouvé depuis longtemps leur impact sur la réduction des blessures pour les paramédics qui l’utilisent dans l’ensemble des grandes entreprises ambulancières depuis plus de 5 ans.

« Nous nous réjouissons de cette annonce, mais nous sommes étonnés de lire que l’entreprise et un autre syndicat du préhospitalier se félicitent d’un geste qui aurait dû être posé depuis plusieurs années. La FTPQ n’a jamais cherché à être le “chouchou” du patronat ! C’est probablement pour expliquer le très long délai d’implantation de ces systèmes que l’employeur tente d’y associer un syndicat » a déclaré Benoit Cowell, président de la FTPQ.

La FTPQ est un syndicat majeur dans le domaine du préhospitalier. Nous sommes le seul syndicat indépendant exclusif de paramédics au Québec. La FTPQ est un syndicat affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, la plus grosse centrale syndicale au Québec.

Nationalisons!

Dans le cadre d’un reportage à l’émission Enquête diffusé le 5 octobre 2023 à la télé de Radio-Canada, nous avons eu droit à une démonstration de l’échec du modèle actuel de gestion de soins préhospitaliers d’urgence au Québec. Le cas de Hugo St-Onge, un collègue paramédic, n’est malheureusement qu’un cas parmi d’autres au Québec.

Nous vous invitons à visionner le reportage en suivant ce lien : https://ici.radio-canada.ca/tele/enquete/site/episodes/811583/episode-du-5-octobre-2023

En confiant au secteur privé la gestion d’un service de santé essentiel, le gouvernement du Québec a fait fausse route depuis plusieurs années. En faisant de multiples consultations ayant comme point de départ de ne pas évoquer la nationalisation, le gouvernement du Québec fait de l’aveuglement volontaire en excluant d’emblée la seule solution logique.

Il est grand temps de corriger le tir et de nationaliser les services de soins préhospitaliers d’urgence québécois.

Les Québécois n’en ont pas pour leur argent et contribuent aux profits de quelques entreprises privées qui jouissent depuis trop longtemps d’un monopole qui n’a économiquement aucun sens. Chaque dollar de profit dans les poches des entreprises ambulancières est un dollar qui n’est pas dépensé pour donner un service optimal à la population du Québec.