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Le ministre Dubé doit aller au bout de son raisonnement

Pendant que le ministre de la Santé et des Services sociaux souhaite baliser la présence des agences de placement de personnel dans le réseau public de la santé, la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec, section locale 7300 du SCFP (FTPQ) souhaite rappeler au ministre Dubé qu’à l’extérieur de Montréal et Laval, l’ensemble de services ambulanciers sont dispensés, à fort coût, par des entreprises privées.

En plus de permettre d’intégrer l’ensemble des paramédics québécois au réseau de la santé, une nationalisation faciliterait le déploiement des effectifs sur le territoire et permettrait de décloisonner la centaine de zones d’opération présentement en place au Québec et de permettre la mise en place d’un schéma de risque préhospitalier qui répondrait réellement aux attentes et aux besoins de la population.

Comme le révélait plus tôt cette semaine le journal Le Soleil, les profits sont au cœur du modèle d’affaire des entreprises ambulancières privées. Plus que jamais, il est temps de nationaliser ces organisations dont l’absence de toute reddition de compte a été dénoncée par la Vérificatrice générale du Québec[1].

« Si le ministre Dubé est capable de chasser les agences privées dans le système de santé québécois et de ramener des milliers de travailleuses et travailleurs au sein du réseau public, il peut le faire pour le domaine des soins préhospitaliers d’urgence. Les services ambulanciers doivent être nationalisés. Le ministre doit aller au bout de son raisonnement » a déclaré Benoit Cowell, président de la FTPQ.

La FTPQ est un syndicat majeur dans le domaine du préhospitalier. Nous sommes le seul syndicat indépendant exclusif de paramédics au Québec. La FTPQ est un syndicat affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, la plus grosse centrale syndicale au Québec.

[1] https://www.vgq.qc.ca/Fichiers/Publications/rapport-annuel/165/vgq_ch01_web.pdf

Entente de principe conclue pour les paramédics de la FTPQ-SCFP

Ce vendredi en fin de journée, la section locale 7300 du Syndicat canadien de la fonction publique (FTPQ-SCFP 7300) a conclu une entente avec les parties patronales pour renouveler la convention collective de ses quelque 600 membres paramédics. Le contrat de travail précédent était échu depuis le 31 mars 2020.

L’entente sera soumise au vote des membres lors d’une tournée d’assemblées générales qui seront tenues dans les prochaines semaines. Son contenu sera dévoilé au grand public à l’issue du scrutin. Rappelons que les principales revendications syndicales visaient à augmenter l’attraction et la rétention de main-d’œuvre en vue d’améliorer le service à la population.

Ces paramédics étaient en grève générale illimitée depuis février dernier. Vu les dispositions de la Loi sur les services essentiels, les effets de cette grève étaient surtout administratifs et symboliques.

La FTPQ-SCFP 7300 est un syndicat majeur du domaine du préhospitalier, présent chez 18 employeurs dans 6 régions du Québec : Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent, Chaudière-Appalaches, Gaspésie, Lanaudière, Mauricie et Montérégie. Elle est affiliée au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, le plus grand regroupement syndical au Québec.

Comptant plus de 125 000 membres au Québec, le SCFP représente plus de 30 000 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte ainsi que le transport maritime. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.

Info Négo – Vers le dernier droit ?

Une journée de négociation est prévue aujourd’hui, à 13 h, aux bureaux de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec, section locale 7300 du SCFP (FTPQ). Le Comité de négociation de la FTPQ rencontrera d’abord les représentants du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et du Secrétariat du Conseil du trésor. Notre Comité de négociation poursuivra cette journée avec une séance de négociation, en personne, avec des représentants des deux associations patronales avec qui elle souhaite s’entendre sur le renouvellement de ses conventions collectives.

Ce sera une première rencontre avec les parties patronales depuis la nomination d’un conciliateur du ministère du Travail qui faisait le relais entre les parties dans le cadre d’une négociation ex parte.

Nous sommes déterminés à en venir à une entente de principe qui respectera nos valeurs d’équité et d’égalité pour l’ensemble des paramédics du Québec. La FTPQ souhaite toujours faire comprendre aux associations patronales que le respect de ces valeurs est dans l’intérêt de tous, afin d’assurer une bonne rétention du personnel d’en venir à une entente qui respectera ces valeurs.

Nous vous communiquerons le plus rapidement possible le résultat de cette journée de négociation.

5e Congrès de la FTPQ

Le 7 décembre dernier, c’était jour de Congrès pour la FTPQ 7300. Ce fut l’occasion de recevoir plusieurs invités et partager nos idées! Nous sommes prêts pour la suite!

Les postes de l’exécutif provincial étaient en élection et voici les résultats :

– Président : Benoit Cowell (Beloeil/Boucherville)

– Secrétaire général : Sébastien Gourre (Repentigny)

– Vice-présidents : Shawn Blanchard (Acton Vale), David Gagnon (Beloeil/Boucherville) et Stéphane Lévesque (Saint-Jean-Port-Joli)

Le congrès a profité de l’occasion pour réitérer sa confiance totale et son support indéfectible envers son Comité de négociation afin de conclure la présente négociation en concordance avec NOS valeurs et NOS priorités.

Il est temps de nationaliser!

Les paramédics du Québec sont des travailleurs et travailleuses de la santé qui évoluent dans un contexte de sécurité publique. La privatisation du réseau de la santé n’aurait aucun sens, pas plus que la privatisation des services de police ou de prévention des incendies.

Pourtant, au Québec, la majorité des paramédics travaillent pour une entreprise privée. Si le modèle des coopératives de travailleurs et travailleuses est le « moins pire » des modèles privés, il s’agit quand même d’une industrie qui jouit d’un monopole, qui est financée à 100 % par de l’argent public et qui génère de très gros profits.

Les entreprises ambulancières privées sont une anomalie, que ce soit dans le système de santé québécois ou dans les services de sécurité publique. Il est grand temps de remédier à la situation et de nationaliser le système de soins préhospitaliers d’urgence, voici pourquoi :


Pour un standard de qualité uniforme à travers le Québec

En ce moment, au Québec, les paramédics ont des niveaux de formation continue très différents. Si certains sont à jour, les paramédics de plusieurs régions ont pris beaucoup de retard dans les formations et ne peuvent administrer ces nouveaux traitements à leurs patients.

Tous les Québécois devraient avoir droit aux meilleurs soins, peu importe où ils ont besoin de nos services. Une intégration au système de santé public optimiserait la qualité des soins à la population.

 

Pour des conditions de travail équitables

Le travail des paramédics est peut-être différent d’une région à l’autre, mais personne ne devrait avoir un traitement salarial différent. Les entreprises privées, qui ont accepté de donner des primes basées sur le nombre d’appels aux paramédics de certaines zones d’opération, ne semblent pas comprendre l’effet désastreux que cette disparité salariale aura sur l’attraction et la rétention de la main d’œuvre.

Les entreprises privées, en s’imposant à elles-mêmes et de façon volontaire des difficultés de recrutement, démontrent que pour elles, le profit passe avant tout. Il est grand temps que la notion de profit disparaisse de l’équation.

Pour une meilleure organisation du travail

Le déploiement de la paramédecine communautaire, l’implantation de services héliportés, le développement des soins avancés et l’intégration des paramédics en milieu hospitalier vont de pair avec l’intégration des soins préhospitaliers d’urgence au réseau de santé public québécois.

Pour plus de transparence dans l’utilisation des fonds publics

Dans son rapport 2020-21, la vérificatrice générale du Québec affirme : « Annuellement, les services préhospitaliers d’urgence représentent une dépense de plus d’un demi-milliard de dollars. De 2011-2012 à 2018-2019, cette dépense est passée de 396 à 571 millions de dollars, une hausse de 44 %. Au cours de la même période, le nombre de transports ambulanciers est, quant à lui, passé de 668 518 à 750 120, une progression de 12 %. »

Elle a également écrit : « Le manque d’information dont le MSSS dispose pour négocier les contrats de service et pour évaluer la performance des entreprises ambulancières demeure un problème. Pour pallier cette situation, l’un des premiers gestes que nous avons posés a été de demander à trois entreprises ambulancières l’accès à certains documents qui nous auraient permis de mieux évaluer l’utilisation qu’elles font des sommes qui leur sont versées. Cette demande, faite en vertu de l’article 30 de la Loi sur le vérificateur général, n’a pas encore obtenu de réponse positive. Au contraire, l’une de ces entreprises nous a refusé catégoriquement l’accès à ses registres et à ses états financiers au motif que les sommes reçues du gouvernement ne sont pas des subventions, mais plutôt le paiement pour un achat de services. Nous ne sommes pas d’accord avec cette position, qui va à l’encontre de l’intérêt public et du contrôle parlementaire nécessaire à l’égard d’une dépense atteignant annuellement près de 360 millions de dollars. »

Pour avoir accès à l’ensemble des observations de la vérificatrice générale du Québec, vous pouvez suivre ce lien : https://www.vgq.qc.ca/Fichiers/Publications/rapport-annuel/165/vgq_ch01_web.pdf

Info Négo – Pourquoi nous ne signons pas…


Depuis quelques jours, un des syndicats du préhospitalier a signé sa convention collective. Ce faisant, il a accepté des clauses qui causent un déséquilibre entre les paramédics à temps partiel et ceux à temps plein, ainsi qu’entre les paramédics des zones urbaines et ceux des régions.

Nous sommes tous fatigués de cette négociation qui piétine et avons tous hâte que ça se règle. Par contre, nous ne règlerons pas si c’est pour donner des conditions de travail moins bonnes à certains paramédics.

Certains représentants du syndicat qui a décidé de signer semblent toutefois s’être acoquinés avec certains employeurs pour répandre des rumeurs saugrenues à propos de de la rétroaction salariale à laquelle nous aurons droit lorsque nous signerons notre entente. Les paramédics de la FTPQ auront aussi droit à une rétroaction salariale à la signature de notre convention collective. Prétendre le contraire est malhonnête et injustifiable.

Cette diversion est probablement pour vous faire oublier qu’ils se sont « couchés » devant le gouvernement au moment où la négociation est devenue plus difficile, en abandonnant les travailleurs et travailleuses à temps partiel et ceux des régions. Nous préférons laisser comme souvenir à la partie patronale qu’au moment où un syndicat a choisi de mettre un genou par terre et d’abandonner, nous sommes restés debout pour donner un contrat de travail équitable pour l’ensemble des paramédics membres de la FTPQ.

La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ-SCFP, section locale 7300) souhaite que le montant équivalent à celui dédié à la prime TUC consentie à l’autre syndicat soit réinvesti dans le programme d’assurance collective afin de remettre de l’argent dans les poches de l’ensemble des paramédics. Les primes d’assiduité devraient être les mêmes pour les travailleurs et travailleuses à temps plein et à temps partiel. C’est une question d’équité sur laquelle la FTPQ n’est pas prête à faire de compromis.

Nous attendons incessamment une proposition d’entente de la part du médiateur qui participe à la négociation depuis maintenant 5 mois. Nous souhaitons un règlement le plus rapidement possible, mais pas au prix de l’intégrité de notre organisation syndicale.

Info Négo – Encore en attente de la partie patronale !

Les deux dernières rencontres de négociation n’ont pas permis d’avancées significatives. Les représentants du Secrétariat du Conseil du trésor n’avaient pas de réponse à propos de notre dernier dépôt, et n’avaient aucune proposition à faire. Nous nous demandons pourquoi les représentants des entreprises privées tardent encore à répondre à nos demandes. Ce dépôt était un troisième de notre part alors que nous attendons un retour de la partie patronale depuis 19 septembre dernier.

Malgré la signature d’une nouvelle convention par un des syndicats du préhospitalier, c’est toujours plus de 50% des paramédics du Québec qui sont sans contrat de travail.

Rappelons que les représentants patronaux souhaitent toujours nous imposer l’entente inéquitable signée par l’autre syndicat. La prime basée sur le temps d’utilisation clinique (TUC), une « prime Montréal » déguisée, divise les paramédics des grands centres et ceux des régions. La prime d’assiduité de 4 % pour les travailleurs et travailleuses à temps partiel, plutôt que celle de 8 % consentit aux paramédics qui ont des postes à temps plein, est injustifiable et ne représente pas les valeurs d’équité et de justice auxquelles nous adhérons.

La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ-SCFP, section locale 7300) souhaite que le montant équivalent à celui dédié à la prime TUC consentie à l’autre syndicat soit réinvesti dans le programme d’assurance collective afin de remettre de l’argent dans les poches de l’ensemble des paramédics. Les primes d’assiduité devraient être les mêmes pour les travailleurs et travailleuses à temps plein et à temps partiel. C’est une question d’équité sur laquelle la FTPQ n’est pas prête à faire de compromis.

Pour la suite, le médiateur a proposé de rencontrer chacune des parties afin de préparer un cahier de travail qui pourrait faire avancer la négociation. Nous ne baisserons jamais les bras et n’accepterons jamais une offre qui divise les paramédics.

Info Négo – De la division ? Pas à la FTPQ !

Après trois mois d’attente, les réponses du ministère à propos de nos questions sur le calcul du taux d’utilisation clinique (TUC) se sont avérées insatisfaisantes, incomplètes et visiblement à l’état de brouillon. Les représentants du gouvernement sont incapables de faire le lien entre le TUC et l’intensité de travail qu’ils avancent. Le travail est certes différent entre les grands centres et les régions, mais nous croyons qu’il est tout aussi intense. La durée de la prise en charge, les longues distances, le nombre d’appels et le stress inhérent à notre travail font partie des éléments qui rendent notre travail difficile. Ignorer certains de ces éléments pour créer de la division au sein des paramédics du Québec est tout simplement irresponsable.

Après avoir donné plusieurs dates de disponibilité au médiateur, nous sommes toujours en attente d’un retour des représentants du gouvernement du Québec. Nous ne comprenons pas pourquoi, alors que le système de soins préhospitaliers d’urgence est en pleine crise, les représentants du gouvernement laissent poireauter les paramédics.

Les représentants patronaux souhaitent nous imposer une entente inéquitable signée par un autre syndicat. La prime basée sur le TUC, une « prime Montréal » déguisée, divise les paramédics des grands centres et ceux des régions. La prime d’assiduité, divisée en deux pour les travailleurs et travailleuses à temps partiel, divise les paramédics qui ont des postes à temps plein et ceux qui sont sur la liste de rappel, qui ont souvent la même charge de travail. La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ-SCFP, section locale 7300) n’acceptera jamais de créer de la division au sein des paramédics du Québec
               

Conversion des factions – La députée Marie-Eve Proulx ignore la crise dans son comté

(Saint-Jean-Port-Joli, le 30 juin 2022) Alors que les instances gouvernementales font la sourde oreille quant aux dangers des horaires de faction des paramédics, quant à la protection du public, ses députés ignorent les demandes de rencontre et refusent carrément, pour certains, d’écouter les électeurs qu’ils sont censés représenter.

Alors que nous tentons, légitimement, de comprendre la logique en arrière de la décision des instances gouvernementales de mettre fin aux horaires de factions dans plusieurs régions du Québec, particulièrement dans les secteurs avoisinants Saint-Jean-Port-Joli, tout en soulignant le bienfait de ces transformations pour leur population, le secteur de L’Islet Nord et sa population ont été oubliés. Avec un taux d’occupation supérieur aux autres secteurs environnant, en plus de rencontrer l’ensemble des balises militant en faveur de la fin des horaires de faction, la députée de la région, madame Marie-Eve Proulx préfère se cacher et refuser d’expliquer la situation de son gouvernement, plutôt que de faire face à ses responsabilités et répondre aux préoccupations des ses concitoyens.

Dans les derniers jours, la députée Proulx mentionne, à qui veut l’entendre, qu’elle se fait « harceler » par des représentants syndicaux des paramédics de son comté. Or, ces représentants des travailleurs ne font que leur travail et ne veulent tout simplement avoir l’occasion d’expliquer la problématique et de comprendre pourquoi la députée accepte une telle disparité de traitement.

Il est pourtant évident, chiffres à l’appui, que l’ambulance de Saint-Jean-Port-Joli doit être convertie, tout comme les autres régions du Québec qui l’ont été, conformément aux barèmes en vigueur.

Il est plus que temps d’obtenir enfin des réponses de la députée Proulx. Nous ne demandons rien de plus que le même de niveau de protection pour la population que nous desservons et le respect et reconnaissance pour notre profession à la table de négociation.

La FTPQ est un syndicat majeur dans le domaine du préhospitalier. Nous sommes le seul syndicat indépendant exclusif de paramédics au Québec. La FTPQ est un syndicat affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, la plus grosse centrale syndicale au Québec.

Pourquoi la FTPQ n’a toujours pas d’entente de principe?

Parce qu’une «prime Montréal» aussi bien déguisée soit-elle, ça ne passe pas à la FTPQ!

 

 

Parce que l’équité entre les paramédics qui travaillent à temps plein et à temps partiel, c’est un incontournable!

 

 

Parce qu’une entente de 3 ans, à laquelle il reste moins de 8 mois, c’est une entente «passée date». Les paramédics du Québec méritent beaucoup mieux!

 

 

Parce que plutôt que des primes pour quelques-uns, nous demandons une baisse du coût de l’assurance collective pour tous. Les employeurs privés et le gouvernement refusent…