Après trois mois d’attente, les réponses du ministère à propos de nos questions sur le calcul du taux d’utilisation clinique (TUC) se sont avérées insatisfaisantes, incomplètes et visiblement à l’état de brouillon. Les représentants du gouvernement sont incapables de faire le lien entre le TUC et l’intensité de travail qu’ils avancent. Le travail est certes différent entre les grands centres et les régions, mais nous croyons qu’il est tout aussi intense. La durée de la prise en charge, les longues distances, le nombre d’appels et le stress inhérent à notre travail font partie des éléments qui rendent notre travail difficile. Ignorer certains de ces éléments pour créer de la division au sein des paramédics du Québec est tout simplement irresponsable.
Après avoir donné plusieurs dates de disponibilité au médiateur, nous sommes toujours en attente d’un retour des représentants du gouvernement du Québec. Nous ne comprenons pas pourquoi, alors que le système de soins préhospitaliers d’urgence est en pleine crise, les représentants du gouvernement laissent poireauter les paramédics.
Les représentants patronaux souhaitent nous imposer une entente inéquitable signée par un autre syndicat. La prime basée sur le TUC, une « prime Montréal » déguisée, divise les paramédics des grands centres et ceux des régions. La prime d’assiduité, divisée en deux pour les travailleurs et travailleuses à temps partiel, divise les paramédics qui ont des postes à temps plein et ceux qui sont sur la liste de rappel, qui ont souvent la même charge de travail. La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ-SCFP, section locale 7300) n’acceptera jamais de créer de la division au sein des paramédics du Québec